Le prix d’une cuve de stockage d’eau est déterminé en fonction de plusieurs critères essentiels : Types, provenances, génie civil, capacités…Ainsi mieux appréhender l'ensemble de ces critères permet de mieux comprendre les différences de coûts.
3. Les cuves en polyester fibre de verres
III. Les contenances et le poids
VI. Les équipements additionnels
Récupérer et stocker l’eau semble aujourd’hui essentiel pour votre exploitation. Pour l’utilisation des produits phytosanitaires, l’abreuvement des bêtes, l’arrosage des cultures ou encore respecter l’obligation de disposer d’une réserve incendie, le stockage et l’utilisation optimisée de l’eau semble indispensable. Cela reste cependant un investissement important pour votre exploitation. Dans cet article, vous découvrirez les différents éléments entrant dans la composition du prix d’une cuve de stockage d’eau.
I. Le type de cuves
Plusieurs types de cuves de stockage d’eau existent aériennes ou enterrées, ainsi que différentes matières de cuves. Afin d’affiner votre choix, vous pourrez retrouver des précisions dans nos articles : Cuve de stockage d’eau aérienne versus cuve enterrée : laquelle choisir ? : https://info.duraplas.net/fr/questions/a%C3%A9rienne-vs-enterr%C3%A9e
Et Cuves de stockage d’eau : poches souples versus cuves rigides : https://info.duraplas.net/fr/questions/cuves-rigides-versus-poches-souples
En fonction du type de stockage choisi, les coûts ne seront pas les mêmes.
II. La matière de la cuve
Les cuves de stockage d’eau sont généralement en métal, en inox, en polyester fibre de verre, en PVC souple, en béton ou encore en polyéthylène. La matière de la cuve va directement impacter son prix avec des différences notables. La matière de fabrication utilisée a donc une incidence sur le prix. La qualité de la matière est également très importante ; lorsque on parle de récupération d’eau, il est indispensable de penser à la qualité de l’eau stockée.
1. Les poches souples
Légères et pratiques, elles peuvent s’adapter à des contenances sur mesure et offrent des capacités de stockage très larges, ce sont les solutions les plus économiques du marché. Cependant, leurs vulnérabilités aux rongeurs et aux incivilités n’en font pas forcément un investissement rentable dans le temps.
2. Les cuves métalliques
Les cuves en métal sont plutôt robustes. Par contre, de nombreuses cuves métalliques d’occasions sont reconditionnées pour le stockage de l’eau. Croyant faire une bonne affaire, beaucoup récupèrent ainsi l’eau pluviale mais sans se douter que l’eau va se détériorer car stockée dans une cuve non adaptée. Au fil du temps, la cuve va se détériorée et l’eau va se charger en ions ferriques, nocifs notamment pour les traitements phytosanitaires. Le métal étant un bon conducteur, l’eau stockée va subir les variations de température et va chauffer l’été et refroidir l’hiver. En outre, les cuves métalliques sont lourdes et peu faciles à manier. Les cuves an acier inoxydables seraient mieux adaptées mais sont vraiment beaucoup plus chères. Si la cuve n’est pas en acier inoxydable, les cuves vont également rouillées.
3. Les cuves en polyester fibres de verres
Elles sont généralement utilisées dans le domaine alimentaire. Légères, elles peuvent généralement stocker de grandes capacités. Ces cuves restent cependant fragiles en cas de manutention en fonction de l’évolution de votre exploitation.
4. Les cuves en béton
Cette solution enterrée offre un bon rapport qualité prix. Ces cuves nécessitent cependant un important génie civil et énormément de place pour les installer. De même, dans le temps, l’altération à long terme de la cuve risque de mettre en contact l’eau stockée avec les éléments de renforts métalliques de la cuve. Ce contact va charger l’eau stockée en ions ferriques, nocifs pour les traitements phytosanitaires. Peu d’agriculteurs utilisent ce type de stockage en béton.
5. Les cuves en polyéthylène
Ces cuves dernière génération sont rigides, nécessitent peu de génie civil pour leurs implantations et ont un excellent rapport qualité / volume de stockage. Le polyéthylène permet l’opacité des cuves et évite ainsi la formation d’algues. De plus, des traitements anti UV pouvant aller d’un indice 1 à un indice 15 sont souvent proposés par les fabricants. Plus l’indice de protection UV est important plus cela prolongera la longévité de la cuve. Le polyéthylène est une matière isolante, elle permet de garder une température d’eau adaptée à son utilisation. De même, il y a des différences de couleur de polyéthylène. Vous pouvez trouver des cuves de couleur noire par exemple qui sont généralement la couleur de polyéthylène la moins chère du marché. Cependant, cette couleur foncée n’est pas forcément adaptée au stockage de l’eau : elle va attirer la chaleur et la vie bactériologique se développera beaucoup plus rapidement. Ces bactéries sont nocives pour les traitements et la consommation d’eau des animaux. Les cuves avec un polyéthylène 100 % opaque de couleur claire seront plus chères que les cuves de couleur noires avec un polyéthylène de moindre qualité.
Attention, il existe sur le marché de grosses différences de qualité selon le polyéthylène choisi et la technique de fabrication ! Par ailleurs, le polyéthylène se distingue en deux catégories. Le polyéthylène mélangé à sec et le polyéthylène « Compound », plus communément nommé teinté masse.
Le polyéthylène mélangé à sec est fait de polyéthylène vierge broyé dans un microniseur auquel on ajoute un colorant pour obtenir la couleur souhaitée de la cuve. Bien que le polyéthylène soit un matériau de qualité, il est maintenant connu que ce traitement de mélange à sec peut créer des zones de fragilité sur la coque.
Le polyéthylène « Compound », dit teinté masse, est plus coûteux à l’achat que le polyéthylène mélangé ou bien le PVC. Cependant, il a subi moins de « manipulations » et cela lui confère des caractéristiques de solidité et de longévité inégalées sur le marché. Ce dernier est d’ailleurs celui utilisé dans le stockage d’eau destinée à la consommation humaine dans les pays avec de très fortes chaleurs comme l’Australie. Ce polyéthylène donne une opacité totale qui va empêcher le développement d’algues ou de bactéries, contrairement à un polyéthylène mélangé à sec comme il s’en trouve nombreux sur le marché français.
III. Les contenances et le poids
Bien entendu en fonction de la capacité de stockage, les prix vont varier. Il est important de bien prendre e
n compte vos besoins pour choisir la capacité adéquate et adaptée à votre exploitation. Si vous préférez une cuve aérienne verticale qui aura un effet château d’eau pour remplir plus vite votre pulvérisateur contrairement à une cuve horizontale. Si vous souhaitez récupérer l’eau des toits, il faudra également prendre en compte la taille du toit et les contraintes techniques, notamment la hauteur sous toit. Dans ce cas-là, les cuves seront plus larges et cela aura un impact sur les couts de transports. Votre usage quotidien, l’implantation possible, l’usage fait de l’eau stockée… sont autant de critères vous permettant de décider.
IV. Le pays de fabrication
L’un des facteurs principaux impactant fortement la composition du prix est le pays de fabrication des solutions de stockage d’eau. En effet, selon le pays, les coûts de production ne seront pas les mêmes. C’est le cas notamment dans les pays de l’Est où les coûts de main d’œuvre sont beaucoup plus faibles qu’en France. La qualité ne sera pas la même non plus. Le SAV sera également plus simple et plus facile d’accès avec un SAV français.
V. Le transport 
Liés au pays de fabrication, les coûts de transports sont également à prendre en compte dans le prix final de la solution de stockage d’eau. Surtout et notamment dans le cas des cuves de grosses capacités, les livraisons sont souvent faites en convoi exceptionnel et peuvent donc faire augmenter sensiblement le prix de l’équipement en question.
VI. Les équipements additionnels
Un autre facteur agissant sur le coût d’une cuve de stockage sont les équipements des cuves. Ainsi, les passe-cloison (élément qui assure l’étanchéité de la conduite qui traverse la cuve), les vannes, les couvercles pourront être de matière et de qualité différentes, intégrés ou optionnels et impacteront sensiblement le coût final de la cuve.
VII. Les garanties
Un autre aspect non négligeable est la garantie proposée par le fabricant. Les fabricants proposent des garanties pouvant aller entre 1 à 15 ans. La garantie est généralement souvent représentative de la qualité de la cuve proposée et intégrée par le fabricant dans la composition du prix final.
VIII. Le génie civil
Les cuves aériennes sont pour la plupart autoportantes, elles ne nécessitent aucun génie civil important, à l’exception d’un sol plat et stabilisé. Vous pouvez découvrir nos recommandations dans l’article : comment installer mes cuves aériennes de stockage ? https://info.duraplas.net/fr/questions/comment-installer-mes-cuves-a%C3%A9riennes-de-stockage-duraplas
Certaines cuves aériennes doivent être arrimées, mais leurs installations sont bien souvent relativement pratiques.
Les cuves enterrées en plus d’être plus chères à l’achat, nécessitent généralement une étude approfondie de votre terrain et bien souvent, un important génie civil entraînant des coûts supplémentaires.
IX. Fourchette de prix
Pour un stockage de 1000 L, les prix de vente HT peuvent aller de 300 € pour une poche souple, 1500 € pour une citerne en acier galvanisé, jusqu’à 900 € HT en fibre de verre, 1000 € HT pour les réservoirs bétons et entre 250 € HT et 700 € HT pour les cuves en polyéthylène.
Pour un stockage de 10 000 L, les prix varieront de 600 € HT pour les poches souples, 6800 € HT pour une citerne en galvanisé, 3000 € HT pour les cuves béton, entre 2000 et 3000 € HT pour les cuves en polyéthylène.
Voir uniquement le prix d’achat est infructueux quand on parle de coût, bien prendre en compte la durabilité, la solidité et la qualité de l’équipement est indispensable pour avoir la rentabilité de votre investissement sur le long terme.
Bien se renseigner sur la matière, le lieu de fabrication et les équipements pourront vous permettre de faire le meilleur choix.
